
La viande rouge est pleine de nutriments importants comme les protéines, la vitamine B12, le fer et le zinc, qui sont bons pour la santé. Elle contient du fer et du zinc qui sont faciles à absorber, ce qui la rend différente des aliments végétaux en termes de nutriments disponibles.
La viande rouge contient souvent diverses quantités de graisses saturées, variant de moins de 1 % à plus de 25 %, en fonction de la coupe (un morceau spécifique de l’animal abattu) et de la teneur en matières grasses. La viande hachée, comme le steak haché, contient généralement de 2 % à 9 % de graisses saturées, avec des options maigres et extra-maigres sont possibles.
Pour réduire la consommation de graisses saturées, il est recommandé de privilégier les morceaux maigres de viande et les viandes hachées à faible teneur en matières grasses, comme le filet de porc ou le steak maigre.
Le bœuf Wagyu, souvent présenté comme une alternative plus saine à la viande rouge conventionnelle, est connu pour sa teneur plus élevée en graisses insaturées. Cependant, les recherches sur les avantages pour la santé sont limitées ; le bœuf Wagyu contient toujours des graisses saturées.
Les viandes transformées, comme le bacon, le salami et les saucisses, fournissent des nutriments bénéfiques, mais contiennent également beaucoup de graisses saturées, de sodium et de conservateurs. Il est important d’équilibrer les avantages nutritionnels par rapport aux inconvénients potentiels si vous incluez des charcuteries dans votre alimentation.
La viande rouge est-elle mauvaise pour la santé ?
L’idée selon laquelle une consommation excessive de viande rouge est préjudiciable à la santé est largement acceptée en raison du risque accru de maladies cardiovasculaires, de diabète de type II et de certains types de cancer.
Cependant, une grande partie des preuves scientifiques soutenant ces affirmations provient d’études observationnelles, qui ne peuvent pas déterminer de manière définitive si la consommation de viande est directement responsable de ces maladies.
D’un point de vue éthique, il est peu pratique de demander aux individus de consommer quotidiennement de grandes quantités de viande pendant des années pour évaluer le développement du cancer.
Maladies potentielles, telles que les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2
Dans une analyse de 37 études observationnelles, les chercheurs ont trouvé des preuves faibles d’une corrélation directe entre la consommation de viande rouge non transformée et les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2.
En ce qui concerne la viande transformée, une étude récente a montré que pour chaque 50 grammes supplémentaires de viande transformée consommés quotidiennement, le risque moyen de maladies cardiovasculaires augmentait de 26 % et le risque de diabète de type 2 augmentait de 44 %.
Cancer et consommation de viande rouge
Des organisations internationales ont déclaré que la consommation de viande rouge et de viande transformée pouvait être associée à un risque accru de cancer du côlon. Par exemple, une étude portant sur près de 500 000 personnes a montré que chaque 50 g supplémentaires de viande rouge consommés quotidiennement augmentaient le risque de cancer du côlon de 18 %. De même, chaque 25 grammes supplémentaires de viande transformée consommés quotidiennement (équivalent à une tranche de jambon) augmentaient le risque de 19 %.
Bien que des recherches aient établi un lien entre la consommation de viande rouge et de viande transformée et un risque accru d’autres types de cancer, tels que le cancer du poumon, du pancréas et du sein, les preuves ne sont pas cohérentes.
La manière dont la viande rouge est préparée est également importante. La cuisson à haute température, notamment au-dessus d’un feu ouvert, peut entraîner la formation de composés cancérigènes par carbonisation ou carbonisation. Des études sur des animaux ont montré une forte corrélation avec le cancer à des concentrations élevées, et certaines études sur l’homme ont également mis en évidence des associations.
En ce qui concerne les pratiques d’élevage ou les races animales, les données disponibles sont limitées et il n’a pas été définitivement établi en quoi ils influencent de manière substantielle la santé humaine.
Consommation recommandée de viande rouge
En Belgique, le Guide alimentaire flamand recommande (Voedingsdriehoek) de limiter la consommation de viande rouge et d’éviter complètement la viande transformée.
Pour un cœur en bonne santé, la Fondation néerlandaise pour le cœur conseille de choisir des viandes maigres et de ne pas dépasser des portions de 110 g (environ la taille de la paume d’une main). Les sources de protéines végétales sont également proposées en tant qu’alternative.
De nombreuses directives alimentaires mondiales plaident également en faveur de la limitation de la consommation de viande rouge pour des raisons environnementales. La Commission EAT-Lancet recommande de ne pas consommer plus de 98 grammes de viande rouge par semaine et de limiter la viande transformée afin de promouvoir à la fois l’alimentation humaine et la santé de la planète.
Notre alimentation à la lumière de la consommation de viande rouge
Il est possible de savourer de la viande rouge dans le cadre d’une alimentation saine, à condition de ne pas en abuser. La clé est de l’intégrer de manière judicieuse. Il est conseillé de choisir des morceaux de viande maigres ou non transformés et de limiter autant que possible les grillades. Il est également recommandé de remplacer occasionnellement la viande rouge par du poulet maigre ou du poisson.
Pour ceux qui recherchent des alternatives plus saines et respectueuses de l’environnement, les options végétales peu transformées telles que le tofu, les haricots et les lentilles sont d’excellents choix. Équilibrer la consommation de viande rouge dans le cadre d’une alimentation saine et envisager différentes sources de protéines contribue à la fois au bien-être personnel et à des habitudes alimentaires durables.
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