Boucher passionné et reconnu depuis 30 années à la tête de la boucherie-charcuterie qui porte son nom, Peter Roman a choisi, à 51 ans, de donner une nouvelle orientation à sa carrière. Le 7 mai, il cédera le relais à son ami Stefaan Rabaey pour réaliser un vieux rêve : devenir glacier, et ouvrir son propre bistrot/tea-room à deux pas de Dottignies.
«J’aime mon métier, et que je continue de le faire avec passion ! Je pense pouvoir dire que la boucherie tourne très bien mais, depuis tout petit j’ai envie de devenir boulanger, et aujourd’hui glacier… C’est le bon moment pour opérer un changement de carrière. »
C’est une boucherie-charcuterie qui marche du tonnerre que la Flandrien d’origine s’apprête à remettre. « C’est clair que ça tourne très bien, et qu’on a même connu des mois exceptionnels lorsque le confinement a un peu modifié les habitudes des consommateurs », sourit Peter.
Des transformations
« Je pense que nous nous sommes toujours souciés de notre clientèle. Nous avons su faire évoluer notre offre, j’ai transformé les lieux à plusieurs reprises, en 1999, en 2015, et encore en 2019 avec de nouveaux comptoirs par exemple. »
Une fois que j’aurai passé le témoin à mon successeur, et après un peu de congé, je me consacrerai donc à mon nouveau projet, et l’ouverture d’un bistrot qui fera aussi tea-room, à deux pas d’ici, à Sint-Denijs. De nombreux clients m’ont d’ailleurs déjà qu’on se reverrait là-bas ! »
Transition jusqu’en juin
Et Peter ne va certainement pas les abandonner comme ça !
« À partir du 7 mai, c’est Stefaan Rabaey, que je connais depuis des années, spécialisé dans la découpe de la viande pendant des années à Luingne, qui reprendra la boucherie. Avec comme priorité d’en assurer la continuité. »
« Je tiens en effet à expliquer à toute la clientèle que rien ne changera : ni la qualité des produits, ni le personnel derrière le comptoir, ni même le nom de l’enseigne » sourit l’ancien chevilleur, dont les parents tenaient un élevage de cochons. « Moi, j’exercerai mes qualités dans l’atelier, pour assurer cette continuité tout en apportant ma petite touche personnelle à terme. »
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