Abattage à la ferme: est-ce l’avenir ?

Le 23 septembre dernier , Céline Tellier (Écolo), ministre wallonne du Bien-être animal et Willy Borsus (MR), ministre wallon de l’Agriculture, ont annoncé qu’un budget de 100 000 euros allait être dédié à une étude de faisabilité sur l’abattage d’animaux à la ferme. Est-ce l’avenir ? Un requiem pour les abattoirs traditionnels ?

Il s’agit de s’assurer que l’animal est « respecté jusqu’au bout », selon les mots d’éleveurs. Leur volonté: éviter aux animaux le stress d’être arrachés de leur environnement et des transports en bétaillères qui s’allongent à mesure que le nombre d’abattoirs se réduit.

Sylvie La Spina Ingénieure agronome au sein de Nature & Progrès Belgique, auteure de “Abattage à la ferme, pistes pour une concrétisation en Wallonie”

Pourquoi les animaux doivent-ils être abattus à la ferme selon vous ?

Premièrement, pour leur bien-être. Il est difficile de déplacer certains bovins de races spéciales comme les Highlands, les Galloway et les Salers, qui sont plus sauvages. Ils passent l’année dehors. Ces animaux ne sont donc pas habitués à être manipulés, à rentrer dans une bétaillère et sont très stressés par le transport

Quand on se met à la place de l’animal qui arrive à l’abattoir, que ce soit un porc, un bovin ou un mouton, on peut comprendre qu’il soit stressé par cet endroit …

C’est aussi contraignant d’un point de vue économique pour les éleveurs car ces trajets empiètent sur leur temps de travail.

De plus, cette démarche est tout à fait contradictoire avec le circuit court.

Source: La libre Belgique

Lisez plus

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*