Après l’épidémie, la fin de la viande?

Alors que le Covid-19, comme d’autres épidémies, s’est transmis aux hommes par l’intermédiaire des animaux, des voix s’élèvent pour repenser notre consommation de viande. Pour le biologiste suisse Raphaël Arlettaz, «cette pandémie nous renvoie une image de ce qu’on a fait de notre biosphère»

Le Covid-19 va-t-il modifier notre rapport aux animaux et, par extension, notre consommation de viande? C’est l’une des questions qui émergent de la crise sanitaire actuelle. Comme près de 75% des épidémies, le nouveau coronavirus est une zoonose, autrement dit une maladie qui se transmet de l’animal à l’homme. Selon toute vraisemblance, c’est sur le marché aux poissons de Wuhan, en Chine, qu’il a été identifié pour la première fois en décembre dernier. Alors que Pékin a interdit la consommation d’animaux sauvages, que les contours du «monde d’après» se dessinent, des voix s’élèvent pour repenser notre consommation de viande. En première ligne, les antispécistes saisissent l’occasion pour marteler leur message: «Pour éviter les prochaines crises, il est urgent de changer de modèle alimentaire.»

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Source: Le Temps

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