Une boucherie à la ferme


Une ferme en carré typique qui existe depuis trois générations (1960), c’est là que le Fexhois Pierre-Henry Christophe et son épouse Aurore viennent d’ouvrir une boucherie qui a connu dès l’ouverture ce vendredi, un succès de foule

Depuis 2014, c’est Pierre-Henry Christophe qui a repris la ferme familiale à son père Henri, le bourgmestre de Fexhe-le-haut-Clocher, lequel est toujours présent pour aider son fils.

L’élevage du Pont de Messe compte aujourd’hui 280 bêtes au total. Et depuis avril 2018, Pierre-Henry et Aurore se sont lancés dans la vente directe de colis de viande de six à dix kilos (hachis, steaks, émincés, burgers, oiseaux sans tête…). « C’est le scandale Veviba, dans lequel les fermiers n’ont rien à voir, qui nous a incités à nous lancer dans la vente directe. Nous vendions une vache par mois puis grâce au succès, deux vaches par mois. Nous conduisions les vaches à Wama Beef à Ciney pour l’abattage et la découpe et on allait rechercher les commandes dans notre remorque froide pour les placer dans notre chambre froide installée dans notre propre ferme. D’autres fermiers ont à leur tour vendu des colis. On a alors décidé de s’investir dans le projet de notre propre atelier de découpe à la ferme », explique Pierre-Henry Christophe.

Assortiment varié

« Nous avons totalement transformé une étable à veaux (béton lissé, égouttage, peinture…) pour installer notre atelier de découpe mais aussi une deuxième chambre froide, un espace avec vaisselle et une chaufferie pour les burgers et les boulettes. Nous faisons tuer nos cochons bruns « Duroc Olive » à l’abattoir de Charleroi. Ce sont des cochons qui ne sont pas vendus en grandes surfaces et qui ont beaucoup de succès. Il y a aussi les agneaux et les poulets élevés à l’extérieur chez mon grand-père dans de grandes volières », ajoute Pierre-Henry Christophe.

Engager un boucher

L’étape suivante a été l’engagement d’un boucher indépendant qui désosse et fait tout sur place ainsi que les préparations (burgers, saucisses…). « Notre cheval de combat c’est la viande. Nous sommes éleveurs et engraisseurs. J’engraisse les bêtes à l’herbe avec des rations équilibrées par un nutritionniste pour donner beaucoup de goût à la viande et pour son côté tendre. Je recherche la qualité. Je veux que les gens soient satisfaits et que quand ils mangent ma viande, ils se disent « ah que c’est bon » », insiste le fermier fexhois.

Et voici à présent la boucherie à la ferme depuis vendredi 23 août dernier. « Nous avons démarré de rien. Nous avons acheté un comptoir d’occasion puis un second comptoir, une caisse enregistreuse. C’est un nouveau métier pour nous mais on se lance », indique Pierre-Henry Christophe.

Infos sur le site internet www.fermechristophe.be ou au 04/223.55.49.

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