Le ministre Jeholet en visite chez D’Argifral, à Chaineux

D’Argifral n’est probablement pas le nom le plus connu dans l’industrie agroalimentaire en région verviétoise. N’empêche, avec 65 personnes employées environ en période normale, mais bien plus encore quand la saison du boudin se profile, il s’agit d’un acteur qui compte. Et de plus en plus… Le ministre wallon de l’Économie et de l’Emploi, Pierre-Yves Jeholet, a pu le constater en visitant l’entreprise mardi, le 18 juin 2019.

Le ministre Pierre-Yves Jeholet a visité l’entreprise D’Argifral, qui emploie 65 personnes dans la charcuterie, en vitesse de croisière, à Chaineux. La firme a été créée en 1970 à Ensival. De petite charcuterie, elle mue en grosse PME après avoir déménagé dans le zoning de Chaineux, en 1987. Au fil du temps, elle absorbe son voisin, investit 8 millions d’ € et s’étend sur 7.000 m². Elle achète aussi, en 2004, l’entreprise Briquemont, spécialisée dans le saucisson gaumais, à Sainte-Marie-sur-Semois. Ce qui lui permet de bénéficier d’Indication Géographique Protégée pour son saucisson d’Ardenne depuis 2017. L’année suivante voit le lancement de la marque Apéro Cochon, basée sur les saucissons secs.

La troisième génération

Désormais, on en est à la troisième génération Archambeau dans l’entreprise. Avec des lendemains qui promettent encore puisque, souligne Philippe Van Damme, l’administrateur délégué, l’entreprise exporte environ 10 % de sa production. Surtout en France, Allemagne et Grande-Bretagne.

Cheval de bataille : une charcuterie de porc et de volaille de qualité, fabriquée avec des process relevant pour une bonne part de l’artisanal, avec de la viande provenant de Belgique (surtout de chez Lovenfosse, à Aubel, et de Viande de Liège, l’ex-Derwa), mais aussi du lait d’une ferme aubeloise pour le boudin. Au final : des produits de marque propre (Le bocage, pour la charcuterie cuite, ou les Apéro cochon) ou vendus sous marque distributeur.

D’Agrifal

En période d’activité plus intense, outre les jambons et saucissons, D’Argifral produit une vingtaine de tonnes de boudin par semaine. Un produit consommé froid essentiellement au sud du pays, que les Flamands mangent plus volontiers cuit à la poêle et qui doit encore faire son chemin dans les pays voisins. Mais ce type de charcuterie ne représente qu’un quart environ de la production. Les deux tiers sont consacrés au jambon. Les saucissons et les roulades se partagent le solde.

Exportation.

Pierre-Yves Jeholet, au terme de sa visite, insistait sur le fait que, tout en produisant à une échelle qu’on peut encore estimer artisanale et en employant une main-d’œuvre nombreuse, D’Argifral ose se lancer à l’exportation, en misant sur des produits de qualité.

Source: Sudinfo

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