
Chez Patrick (Ville-sur-Haine), les hamburgers à 680 gr de viande partent comme des petits pains. De plus en plus de clients sont friands de (très) grosses portions.
Les snacks, salons de thé et friteries de la région du Centre sont de plus en plus nombreux à proposer sur leur carte des plats de taille XXXl pour les TTGM (entendez par là, les Très, Très Gros Mangeurs). Un phénomène qui ne rime pas nécessairement avec junk food industrielle. De plus en plus d’établissements privilégient en effet les bons produits et le « fait maison » en d’énormes portions. Et ça marche !
« Chez moi, on vient pour la saveur mais aussi et je le revendique, pour la taille des mes portions », témoigne Patrick Bouanani, le patron du Happy Snack à Ville-sur-Haine. « Mes clients sont friands de mes burgers king size pur boeuf, accompagnés d’une montagne de frites fraîches et de crudités croquantes ».
Le top en la matière ? Le Happy Royal et ses, tenez-vous bien, 680 gr de viande ! Que vous pouvez encore agrémenter d’un œuf sur le plat et d’oignons caramélisés, si le coeur vous en dit. Servi avec des crudités, sauces en tous genres et, évidemment monticule de frites croustillantes. Prix : 12 €.
Le « Frites friday » est devenu sacré
« Franchement, ceux qui en viennent à bout sont très forts », déclare fièrement Patrick. « Mais sans choisir cette version extrême, la plupart de mes clients optent pour des formules très costaudes. Et ils sont de plus en plus nombreux. Jeunes et plus âgés. Et autant les femmes que les hommes. Même si ce sont le plus souvent elles qui viennent chercher les commandes. J’ai des clients qui viennent de France, d’Ath, de très loin, spécialement pour ces grosses portions mais aussi pour la saveur générale. Si vous offrez du bon en quantité pour un prix limité, la demande suit, forcément ».
Hier, comme dans toutes les friteries de la région du Centre, c’était LE boom. Le vendredi, c’est en effet le jour des frites pour un nombre croissant de la population. Et chez Patrick, il n’est pas rare de devoir faire la file pendant plus d’une heure le vendredi soir.
L’euphorie du week-end qui débute, la joie de ne pas devoir préparer le repas, la perspective d’un copieux plateau télé… Pour un nombre croissant de familles de chez nous, le vendredi soir, c’est frites pour tous.
Mais alors qu’il y a 25 ans, on se contentait encore du traditionnel cornet, la majorité des clients optent désormais pour « la mitraillette » (demi-baguette garnie de viande chaude et de frites.
Bref, la taille des portions grandit d’année en année. Une tendance méga qui nous vient en partie des USA.
Milkshakes de la démesure
Au Tiffany’s Diner de La Hestre, l’ambiance est d’ailleurs 100 % américaine. L’ambiance est digne de la mythique série « Happy Days ». Couleurs acidulées, juke-box des années 50, pin-ups à gogo… l’endroit vaut vraiment le détour sur le plan de la déco. Mais pas que : la carte est elle aussi à la hauteur des « States ». Avec la possibilité de déguster des hamburgers presque aussi hauts que la Statue de la Liberté. Viande, fromage, œuf, lard, oignons… Vous pouvez ajouter des tas de choses à votre hamburger pour l’améliorer comme des miniboulettes sauce au poivre et sirop d’érable, ou des tranches d’ananas… Bref, plus c’est big, plus c’est delicious.
Les desserts, faits maison, arborent eux aussi de solides mensurations et jouent le cumul des délices : comme le gâteau cheese et Snickers au caramel beurre salé. Ou les brownies au sirop de cacahuètes. Ce n’est plus « Alerte à Malibu » mais « Alerte aux Calories » !
Autre phénomène, en version sucrée cette fois : les freakshakes. Entendez par là le milk-shakes de la démesure. Recouvert de cookies, brownies, bretzels ou morceaux de cake, accompagné de chantilly, de caramel ou encore de Nutella. Et si cela déborde et dégouline, c’est encore mieux. Le Bar à Chats de la rue Keramis à La Louvière en a fait sa spécialité. Ici encore, le fait maison est à l’honneur. Les ingrédients sont de qualité. Mais leur superposition à de quoi donner le vertige. « Nos clients en redemandent », déclare Sandra Alongi, la patronne de « Complètement Félin ». « De ces douceurs qui, comme nos chats, les font ronronner de plaisir ».
Source: Sudinfo
Photos: facebook
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