Maladie de Newcastle : informer pour éviter la contagion !

Le 4 juin nous avons appris qu’une exploitation professionnelle de Flandre Orientale a été touchée par la maladie de Newcastle, une pathologie virale qui n’était plus apparue chez nous depuis 1998 et qui concerne les volailles.  Les quelques milliers d’oiseaux détenus dans cet élevage vont être abattus. Plusieurs détenteurs -particuliers de volailles sont infectés également.

Sans conséquences graves pour la santé humaine, cette maladie doit néanmoins être surveillée de près chez l’ensemble des détenteurs de volailles, professionnels comme hobbyistes, chez qui elle pourrait causer de lourdes pertes. Il s’agit donc d’appliquer rapidement les mesures adéquates pour éviter que la maladie, qui est très contagieuse, se répande dans les populations de volailles de notre pays.

A cet égard, il a d’ores et déjà été décidé que pour un mois au minimum, aucune foire ou exposition ne pourrait présenter de volailles. Une zone de protection de 3km autour de l’exploitation professionnelle touchée a aussi été définie, dans laquelle tout déplacement de volaille vivante, de viande de volaille ou d’œufs est proscrit. Dans ces zones proches du foyer, une vaccination systématique va être organisée.

Les signes de la maladie sont multiples : simple -coryza ou diarrhée verdâtre, torticolis, ou mort subite de l’animal jusque-là asymptomatique. Il est donc crucial que tous les détenteurs de volailles soient extrêmement attentifs à l’état de santé de leurs animaux afin d’être en mesure de réagir très rapidement si un symptôme se présente. Si c’est le cas, il est impératif que l’éleveur contacte immédiatement son vétérinaire afin de faire effectuer les vérifications d’usage, et prendre les mesures qui s’imposent.

La maladie peut persister longtemps dans l’environnement et est présente notamment dans les fientes des volailles touchées, et qu’en conséquence, le nettoyage des lieux de vie, des cages et des moyens de transport des animaux en cas de contamination est capital pour éviter la diffusion du virus. L’échange de matériel souillé est également à proscrire.

Très logiquement, il est donc également impératif que les vétérinaires soient pleinement informés de la résurgence et des symptômes de cette maladie rare afin de pouvoir l’identifier sans délais.

Le statut de pays indemne de la maladie

Cette semaine, la Belgique, comme il est d’usage dans ce type d’épizootie, a perdu son statut de pays indemne de la maladie. Cette perte de statut pourrait avoir des conséquences économiques graves pour la filière avicole belge. En effet, les pays qui importent nos volailles ou co-produits pourraient s’en détourner ponctuellement, voire pour une durée plus longue comme on a pu l’observer à l’occasion d’autres épizooties.

La FWA participe activement aux réunions d’information sur la maladie de Newcastle afin d’être en mesure d’informer correctement ses membres à ce sujet. Par ailleurs, la FWA demande à tous les organismes concernés (AFSCA, Union Professionnelle Vétérinaire…)  de faire circuler rapidement l’information. Il est important également que la presse généraliste alerte les détenteurs de volailles hobbyistes afin qu’ils soient également attentifs à surveiller leurs animaux, et en particulier en cas d’arrivée récente d’animaux dans leurs basse-cours (entre autres les oiseaux achetés sur des marchés), pour éviter l’extension de cette maladie.

Les consommateurs

En ce qui concerne les consommateurs, il n’y a pas d’inquiétude à avoir sur la qualité des produits qui pourront être achetés dans le commerce, puisque les animaux infectés ne seront évidemment pas commercialisés. De surcroît, le virus est détruit par la cuisson des produits.

Source: fwa

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