
En Wallonie, près de 2.000.000 de tonnes de déchets ménagers ou assimilés sont récoltés, soit environ 550 kg de déchets collectés par habitant (tous les déchets ménagers confondus triés ou non). Pour Estaimpuis, toujours d’après Ipalle, la moyenne de déchets ménagers par habitant et par an avoisine les 146 kg alors que la moyenne régionale est de 138 kg. Ce qui indique clairement que les Estaimpuisiens doivent s’appliquer afin de trouver des solutions.
Dans cette optique, Quentin Huart et Adeline Vandenberghe ont organisé une réunion citoyenne durant laquelle deux intervenantes estaimpuisienne ont expliqué comment par des gestes simples de tous les jours elles ont réduit leur production de déchets de manière impressionnante.
Conseils concrets
Pour Anne Catherine Bonnel, « il y a des choses simples à faire sans gros efforts. Par exemple, boire l’eau du robinet après l’avoir filtrée dans une carafe, le passage aux bouteilles en verre pour les eaux gazeuses ou softs, l’utilisation de shampoing sec, le refus des prospectus et cadeaux inutiles lors des promotions commerciales, la réception de toutes les factures via internet, le compostage qui réduit considérablement les déchets ménagers. Je vais chercher mon pain avec mes sacs réutilisables, je vais à la boucherie avec mes bocaux, je privilégie le vrac par exemple pour le café au lieu d’utiliser des dosettes. Je vais même jusqu’à refuser une carte de visite, car j’ai un smartphone pour noter les coordonnées de mes contacts ! »
La deuxième intervenante, Sandy Di Persio, qui a moins de recul a expliqué qu’elle faisait une liste de courses pour éviter d’acheter de l’inutile. « Nous privilégions le circuit court chez nos artisans locaux. Je fabrique mon pain, mes biscuits, mes confitures, etc. Je n’achète qu’en seconde main les vêtements de la famille ou les appareils électroménagers. J’ai d’ailleurs acheté récemment un robot d’occasion pour faire le pain et les pâtisseries ».
L’échevine de l’Environnement était comblée par la présence d’une cinquantaine de personnes dont une majorité de jeunes : « Les nouvelles générations prennent de plus en plus conscience que chaque objet et chaque déchet ont une valeur. Les objets sont produits à partir de ressources naturelles, transportées et distribuées parfois aux quatre coins du monde. Même si beaucoup de déchets peuvent être recyclés leur collecte et leur traitement coûtent à la collectivité et rarement récupérés à 100 %.
La démarche de ce soir est participative et pérenne et nous la poursuivrons par deux autres rencontres avec des ateliers sur la réduction des déchets dans la cuisine et la salle de bain ».
Souce: Sudinfo.be
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