23 decembre
Au cours de la semaine du 21 décembre, l’abattoir VanDrie Belgium a mis fin à son activité de programme d’abattage en vue d’une évaluation et d’une amélioration intensives avec les autorités concernées”. La semaine avant que VanDrie entame une enquête sur les images de mauvais traitements infligés aux animaux que l’organisation de défense des droits des animaux Animal Rights a prises dans la filiale de Hasselt.
Après la publication des images, VanDrie Belgium a immédiatement entamé une enquête interne sur les images et a envoyé un ” plan d’amélioration ” au ministre flamand du bien-être animal Ben Weyts (N-VA). L’abattoir a également arrêté son programme d’abattage à Hasselt à partir du 21 décembre et promet de “coopérer pleinement” avec les autorités dans leur enquête.
Le VanDrie Group regrette la situation dans la succursale de Hasselt. VanDrie Belgium prend le bien-être animal et le respect de la législation très au sérieux et condamne fermement les infractions présentées dans la vidéo. Nous exigeons de nos entreprises et de leurs employés qu’ils garantissent le bien-être des animaux à tout moment “, déclare un communiqué de presse de VanDrie Group. Si nous regardons les images, nous ne voyons pas ce point de départ. La souffrance animale est poignante et nous comprenons l’indignation sociale. Nous sommes nous-mêmes très contrariés”.
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14 décembre 2018
L’organisation de défense des animaux Animal Rights diffuse le vendredi 9 décmbre de nouvelles images choc sur les traitements réservés aux animaux de l’abattoir VanDrie à Hasselt. On y voit notamment des veaux étourdis par des chocs électriques, des bêtes frappées à la tête ou encore tirées par les oreilles et la queue. L’abattoir a immédiatement démenti les accusations portées par les activistes.
Animal Rights filmait l’intérieur de l’abattoir en caméra cachée depuis le mois de septembre. Les images diffusées vendredi révèlent le traitement violent réservé aux animaux. On y voit notamment des veaux soumis à des chocs électriques sur la tête, le corps et l’anus, des animaux battus à coups de bâtons, tirés par les oreilles ou la queue. Ceux qui résistent sont étourdis à l’aide d’un pistolet à tige perforante, dont Animal Rights dénonce “le grand taux d’échec”.
“Il est absolument nécessaire de mener des recherches indépendantes à grande échelle sur la souffrance animale”, plaide l’organisation, selon qui la détresse se lit dans les yeux des animaux. “Nier l’existence de leur immense souffrance est un délit en soi”, ajoute-t-elle.
Les activistes demandent la fermeture immédiate de l’abattoir, qui nie toute maltraitance. “Aucun animal n’est frappé. Nous avons des caméras de surveillance actives 24h/24 pour éviter que cela se produise”, affirme le chef de production, Martijn Van De Wiel.
Animal Rights a déjà dénoncé plusieurs cas de maltraitance animale en Flandre. L’an dernier, l’abattoir d’Izegem avait notamment dû fermer temporairement après la diffusion d’images tournées en caméra cachée par l’organisation. La direction s’était elle-même dite “choquée”.
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